Estimation du rapport coût-efficacité des interventions brèves en matière de consommation excessive d’alcool dans les soins de santé primaires en Europe

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Colin Angus, Chloe Thomas, Peter Anderson, Petra S. Meier, Alan Brennan; Estimating the cost-effectiveness of brief interventions for heavy drinking in primary health care across Europe. Eur J Public Health 2017; 27 (2): 345-351. doi: 10.1093/eurpub/ckw122
Original Language

Anglais

Keywords
ethanol
Cost-Effectiveness
alcohol
cost savings
primary health care
quality-adjusted life years
morbidity
mortality
brief intervention

Estimation du rapport coût-efficacité des interventions brèves en matière de consommation excessive d’alcool dans les soins de santé primaires en Europe

Fond

Le dépistage et les brèves interventions pour l’alcool sont une mesure de santé publique efficace pour lutter contre les méfaits liés à l’alcool, mais relativement peu de pays de l’Union européenne (UE) les ont largement mis en œuvre. Cela peut être dû à un manque de compréhension des implications financières spécifiques de ces politiques au sein de chaque pays.

Méthodes

Une nouvelle approche de « méta-modélisation » a été élaborée sur la base de modèles de rentabilité SBI antérieurs pour quatre pays de l’UE. Des données ont été recueillies sur les facteurs clés qui déterminent la rentabilité des 28 pays de l’UE (consommation moyenne d’alcool par habitant, proportion de la population à passer au crible dans le cadre d’un programme d’ISB de 10 ans; mortalité par habitant attribuable à l’alcool; par habitant morbidité attribuable à l’alcool; coût moyen d’une hospitalisation liée à l’alcool et le coût moyen du personnel de livraison de SBI). L’analyse de régression a été utilisée pour adapter deux métamodèles estimant les coûts nets du programme et les années de vie ajustées en fonction de la qualité (QALY) acquises, pour calculer des estimations de rentabilité spécifiques à chaque pays de l’UE.

Résultats

Les coûts dépendent de la proportion de la population couverte par le programme de dépistage, du taux de mortalité et de morbidité par habitant par habitant et des coûts spécifiques aux médecins généralistes et aux frais d’hospitalisation par pays. Les QALY dépendent de la proportion de la population dépistée et de la consommation d’alcool par habitant. Malgré une grande variabilité entre les pays dans les valeurs des facteurs, les programmes sBI sont susceptibles d’être rentables dans 24 des 28 pays de l’UE et d’économiser des coûts dans 50 % des pays.

Conclusion

La mise en œuvre de programmes nationaux de SBI dans les soins de santé primaires serait un moyen rentable de réduire la morbidité et les décès attribuables à l’alcool dans presque tous les pays de l’UE.