Abstrait
La zone tegmentale ventrale (VTA) évalue la salience des stimuli environnementaux et fournit l’innervation dopaminergique à de nombreuses zones cérébrales affectées par l’exposition aiguë et chronique à l’éthanol. Bien qu’ils aient été principalement associés à des stimuli enrichissants et renforcés, des preuves récentes indiquent également un rôle de l’APV dans l’aversion. Les actions d’éthanol dans le VTA peuvent déclencher l’adaptation ayant pour résultat la réduction des réponses aversives à l’alcool et une augmentation relative des réponses gratifiantes. Dans la recherche de pharmacothérapies efficaces pour le traitement de l’abus d’alcool et l’alcoolisme, la reconnaissance de ce déséquilibre peut révéler de nouvelles stratégies. En plus des pharmacothérapies conventionnelles de canal de récepteur/ion, les facteurs épigénétiques qui contrôlent la neuroadaptation au traitement chronique d’éthanol peuvent être ciblés comme voie pour le développement des approches thérapeutiques pour reconstituer l’équilibre. En outre, lors de l’exploration des thérapies pour remédier au déséquilibre de récompense/aversion dans l’action de l’alcool dans l’ATEV, les différences entre les sexes doivent être prises en compte pour assurer un traitement efficace pour les hommes et les femmes. Ces principes s’appliquent à une approche centrée sur la VTA des thérapies, mais devraient être vraies lorsqu’on pense à l’approche globale dans le développement de médicaments neuroactifs pour traiter les troubles liés à la consommation d’alcool. Bien que les fonctions de la VTA elle-même soient complexes, il s’agit d’un système modèle utile pour évaluer le déséquilibre de récompense/aversion qui se produit avec l’exposition à l’éthanol et pourrait être utilisé pour fournir de nouvelles pistes dans les efforts visant à développer de nouveaux médicaments pour traiter l’alcoolisme.