Étudier la tendance croissante de la non-consommation d’alcool chez les jeunes

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Ng Fat et al. BMC Public Health (2018) 18:1090 https://doi.org/10.1186/s12889-018-5995-3
Original Language

Anglais

Country
Royaume-Uni
Keywords
non-drinking
alcohol consumption
young people
adolescents
trends

Étudier la tendance croissante de la non-consommation d’alcool chez les jeunes

Abstrait

Fond

La non-consommation d’alcool chez les jeunes a augmenté au cours de la dernière décennie en Angleterre, mais le facteur sous-jacent de ce changement est inconnu. Traditionnellement, la non-consommation d’alcool s’est trouvée associée à un statut socio-économique inférieur et à une mauvaise santé. Cette étude explore parmi lesquels les sous-groupes qui ne boivent pas ont augmenté, et comment cela est corrélé avec les changements dans les habitudes de consommation d’alcool, afin de déterminer si les comportements sont de plus en plus polarisés, ou si la réduction est répandue chez les jeunes.

Méthodes

Parmi les participants âgés de 16 à 24ans (N = 9699), dans le cadre de l’Enquête annuelle transversale sur la santé pour l’Angleterre 2005-2015, les analyses suivantes ont été menées : 1) La proportion de non-buveurs parmi les sous-groupes sociodémographiques et de santé par année, et les tests pour les tendances linéaires entre sous-groupes, en fonction de l’âge, ont été calculés. Dans les analyses en commun, une interaction entre l’année et chaque variable a été modélisée dans les modèles de régression logistique ajustés selon le sexe et l’âge sur les chances d’être un non-buveur par rapport au buveur 2) Au niveau de la population, les co-efficaces corrélation spearman ont été calculés entre la proportion de non-consommation et les unités d’alcool consommées et la consommation excessive d’alcool le jour de consommation la plus lourde, par année. Des analyses ordinaires de régression des moins carrés ont été utilisées, modélisant la proportion de non-consommation d’alcool comme variable indépendante, et les unités/binge drinking moyennes comme variable dépendante.

Résultats

Les taux de non-consommation d’alcool sont passé de 18 % (IC à 95 %, 16 à 22 %) en 2005 à 29 % (25 à 33 %) en 2015 (test de tendance; p < 0,001), en grande partie attribuable à l’augmentation de l’abstention à vie. Le fait de ne pas boire au cours de la dernière semaine est passé de 35 % (32 à 39 %) à 50% (45-55%) (p < 0,001). Des augmentations linéaires significatives de la non-consommation d’alcool ont été constatées chez la plupart des sous-groupes, y compris les sous-groupes en meilleure santé (non-fumeurs, ceux qui ont une activité physique élevée et une bonne santé mentale), l’ethnie blanche, les régions du Nord et du Sud, dans l’éducation à temps plein et l’emploi. Aucune augmentation significative de la non-consommation d’alcool n’a été constatée chez les fumeurs, les minorités ethniques et les personnes en mauvaise santé mentale. Au niveau de la population, des corrélations négatives significatives ont été trouvées entre l’augmentation de la non-consommation d’alcool et le déclin des unités moyennes consommées (ρ = − 0,85, p < 0,001) et la consommation excessive d’alcool (ρ = − 0,87, p < 0,001).

Conclusion

L’augmentation de la non-consommation chez les jeunes a coïncidé avec un retard dans l’initiation à la consommation d’alcool, et il faut s’en féliciter. Les recherches futures devraient explorer les attitudes à l’égard de la consommation d’alcool chez les jeunes.