L’ONUDC soutient une formation sur l’assurance qualité pour les services de traitement des troubles liés à la toxicomanie au Sénégal
Le Bureau régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (ROSEN) et la Section de la prévention, du traitement et de la réadaptation à Vienne (PTRS), ont organisé du 14 au 18 juin une formation en ligne sur l’assurance qualité, au profit de 16 prestataires de services de traitement et de soins de la toxicomanie au Sénégal.
En 2016, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et l’Organisation mondiale de la Santé ont lancé les « Normes internationales pour le traitement des troubles liés à la consommation de drogues » lors de la session extraordinaire de l’Assemblée des Nations Unies sur les drogues (UNGASS) à New York, ainsi que l’approbation de la résolution 59/4 par la Commission des stupéfiants.
La résolution 59/4 de la CND a encouragé tous les États Membres à envisager d’élargir la couverture et d’améliorer la qualité des systèmes, des interventions et des politiques de traitement de la toxicomanie sur la base de preuves scientifiques, sur la base des Normes internationales pour le traitement des troubles liés à l’utilisation des drogues de l’OMS/ONUDC 2016.
Guidés par 1 consultants internationaux, utilisant la plateforme en ligne KUDO, les participants du Sénégal, étaient principalement des experts établis dans les troubles de la consommation de drogues. Ils provenaient d’un éventail de disciplines et de rôles professionnels différents, y compris des psychiatres spécialisés dans les experts en toxicomanie ou en toxicomanie, des gestionnaires de services (services aux patients hospitalisés et communautaires); les organisations de la société civile, le personnel du ministère de la Santé; des infirmières et un thérapeute familial.
Trois recommandations principales ont été formulées à la suite de la formation sur l’assurance de la qualité :
Recommandation 1 : Un bref travail utilisant la boîte à outils d’assurance qualité du système ONUDC pourrait être entrepris avec les principales parties prenantes au Sénégal pour comparer les dispositions actuelles avec « les normes (OMS / ONUDC) » et permettre une planification détaillée et une feuille de route pour consolider ce processus.
Recommandation 2: Dans le processus de renforcement des capacités du système de traitement des troubles liés à la consommation de drogues au Sénégal, des projets pourraient être entrepris qui permettraient un futur mécanisme d’assurance de la qualité pour les services et les interventions de traitement des troubles liés à la consommation de drogues.
Recommandation 3 : Le Sénégal souhaite peut-être mettre en œuvre un mécanisme d’assurance de la qualité pour les services spécialisés dans les troubles liés à l’utilisation de substances à temps, mais il peut être souhaitable de se concentrer d’abord sur la construction de facilitateurs de qualité et de l’infrastructure du système. Cela pourrait inclure un ensemble de normes de qualité de base.
Les participants étaient favorables à la mise en œuvre de l’assurance de la qualité, mais revenaient sans cesse sur le sujet de la nécessité pour le gouvernement d’achever le travail qui avait été déclaré pour renforcer les capacités du système de traitement des troubles liés à la consommation de drogues.